Comment se déroule la thérapie

 

Co-thérapie

Je fonde mon approche de la thérapie sur quelques principes simples :

    • un relationnel de qualité ;
    • une expérience de sécurité et de liberté ;
    • les approches et les techniques viennent après !

La thérapie est d’abord quelquechose d’humain, vécu par des humains, avec toute leur intelligence mais aussi toutes leurs émotions et leur sensibilité. Aussi bien pour le patient que pour le thérapeute. Chacun arrive avec son expérience, son domaine de compétences (celui du patient c’est sa vie, sa personnalité, ce qui lui convient et ce qui ne lui convient pas). Et c’est la rencontre des deux, ensembles, qui permet l’efficience de ce qui est en fait une co-thérapie.

Dans cette relation de co-thérapie, le patient doit se sentir en absolue sécurité, et en totale liberté. Une thérapie, c’est très engageant. Et on ne peut pas aller plus vite que ce que la personne est prête à faire. Le thérapeute doit donc veiller à ce que le rythme convienne, à ne pas brusquer, et globalement à ce que le patient se sente en sécurité et complètement libre.

Bien entendu, les approches et les techniques sont importantes, mais elles viennent après. Toutes les études le montrent bien. Ce qui fait la réussite d’une thérapie, c’est, par ordre d’importance (en commençant par le plus important) :

    • l’engagement du patient, c’est à dire sa volonté de régler le problème et l’énergie qu’il y met. Comme un sportif avec son entraîneur. Le thérapeute entraîne, le sportif gagne ;
    • la qualité de la relation avec le thérapeute, puisque patient et thérapeute forment un couple de partenaires dans le même projet ;
    • les approches et les techniques, qui n’arrivent qu’en troisième position !

Mes approches et techniques privilégiées sont l’approche narrative, l’approche systémique, intimement tissées avec l’hypnose qui est un puissant accélérateur de changement.

Combien de temps dure une thérapie ?

Je travaille dans le cadre de ce que l’on appelle les thérapies brèves, par opposition à d’autres thérapies considérées comme « longues ».

La durée d’une thérapie est très variable selon les situations et les personnes. Il n’est pas rare qu’une personne s’étant libérée du problème qui l’amenait désire amener d’autres problématiques. Mais la moyenne pour résoudre un problème se situe autour d’une dizaine de séances, et les premiers changements apparaissent en général vers la 2ème ou la 3ème séance.
Partant du principe que le vrai problème, c’est la thérapie (ou d’en avoir besoin), je garde en vue que la thérapie est appelées à se terminer. Donc le patient doit aller vers son « autonomie » suffisamment rapidement (ce qui ne veut pas dire que le travail doive être bâclé). Les séances sont donc relativement rapprochées au début (entre une à deux semaines entre chaque séance),  et elles s’espacent avec le temps. D’ailleurs les patients sentent eux-mêmes que le problème s’éloigne, et ils ont envie de prendre le temps pour expérimenter leur nouvelle manière de vivre.

Techniquement, je m’appuie sur les approches narratives et systémique (stratégique), dans lesquelles je tisse intimement l’hypnose.

Et l’hypnose ?

L’hypnose correspond à un « état modifié de conscience », dans lequel l’attention est très focalisée tout en étant complètement ouverte et réceptive. Patient et thérapeute sont tous les deux dans une hypnose partagée, le thérapeute étant ainsi très réceptif à ce que vit le patient.
Ce travail laisse le patient très libre de re contacter ses propres ressources et de trouver les solutions qui lui conviennent.

Comment se passe une thérapie ?

Je travaille aussi bien en présentiel, dans mon cabinet à Sèvres (92310) qu’en visio. Il n’y a pas dans les fait de différence d’efficience entre les deux solutions, et les temps de transport, l’agenda chargé des gens et beaucoup d’autres choses font que je travaille le plus souvent en visio.

Je propose alors un lien vers une plate-forme de visioconférence, facile à ouvrir et gratuite. Nous pouvons aussi utiliser WhatsApp quand les conditions matérielles l’imposent, bien que ce soit moins confortable qu’une vraie plate-forme de visio conférence.

Nous traitons les problèmes un par un, et nous définissions ensemble les priorités : certains problèmes sont plus handicapants que d’autres, et aussi certains problèmes difficilement vécus ne sont parfois que les conséquences d’autres problèmes moins apparents. Il importe donc de faire un choix judicieux. Mais dans tous les cas, la résolution d’un problème influe positivement sur les autres. C’est donc une amélioration globale.

Nous commençons donc par bien identifier le ou les problèmes qui se posent à la personne, ainsi que l’objectif, c’est à dire comment sera sa vie une fois le problème évacué.

Un aperçu de l’histoire personnelle me permet ensuite de comprendre le contexte de la personne, et de mieux évaluer son niveau de sécurité relationnelle, ce qui oriente le début du travail. Ensuite, nous commençons à rétablir un niveau de sécurité relationnelle suffisant, ce qui permettra de désactiver les blessures du passé, de sortir des comportements dysfonctionnels et de rétablir des comportements appropriés.

Les premiers résultats sont assez rapides (entre la 2ème à la 5ème séance). Si aucun changement n’est constaté, on s’interroge sur la méthode et la relation entre patient et thérapeute, pour réajuster ou décider d’arrêter, car il ne sert à rien de persévérer dans un travail qui ne change rien.

Comment se passe une séance ?

Chaque séance dure environ une heure, parfois plus, parfois moins : il est important de terminer une séance sur une question suffisamment « bouclée », et sur une note positive pour que la personne reparte en se sentant bien, et avec le sentiment d’avoir avancé.
Le déroulement est en général le suivant :

    1. Nous commençons par quelques petits échanges personnels, qui permettent de nous « rebrancher » l’un sur l’autre et de positionner le travail qui suivra sur un plan personnel.
    2. Puis nous faisons le point sur les changements : ils peuvent être spectaculaires, mais aussi beaucoup plus discrets, comme par exemple un simple changement de vécu (la personne vit beaucoup mieux une situation qui avant la blessait). Les petits changements c’est aussi l’effet papillon.
    3. Puis nous travaillons sur le point que nous choisissons, le plus souvent dans la continuité de ce qui avait été engagé, mais parfois sur un sujet devenu important depuis la séance précédente.
    4. Le travail se termine sur une « prescription », c’est à dire une tâche simple, souvent de simplement observer les changements, et parfois de faire une chose simple différemment. Les tâches sont toujours simples.
    5. Nous évaluons la séance, afin de s’assurer qu’elle a été productive, que la relation entre nous est bonne, et si je dois changer quelque chose dans ma manière de faire.
    6. Enfin nous fixons la prochaine séance soit en prenant directement rendez-vous, soit en convenant que la personne prendra rendez-vous depuis mon agenda en ligne à un moment qui lui convient. J’accorde en effet une grande importance à la liberté des patients.
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